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 vrai ou faux ?

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MessageSujet: vrai ou faux ?   vrai ou faux ? I_icon_minitimeMar 3 Aoû - 15:20

Les textes ci-dessous sont tirés de la page Grimoire sur Château Celtes & Chimères
Vrai ou faux sur le moyen âge? Certains mythes du Moyen-Âge
Daniel Gélinas ( de l’Association Récréative Médiévale (Oriflamme )

Saviez-vous que :

Une des épices qui aujourd’hui visite régulièrement notre table soit le poivre, se vendait au grain à l’époque. Les épices étaient d’ailleurs un cadeau apprécié et un signe de richesse. En effet, il fallait se rendre en Orient pour les obtenir.
Contrairement aux croyances populaires et à un certain film de Woody Allen ( » Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe mais n’avez jamais osé demander « ), la ceinture de chasteté pour la femme n’a pas existée. À quand celle pour les hommes??
Les armures de plates (métal) qu’on peut observer dans bien des films médiévaux pesaient de 80 à 100 livres. Les chevaliers devaient donc être en forme et résistant à la chaleur. Ils s’entraînaient d’ailleurs au port quotidien de ces armures.
L’hygiène était l’équivalent de ce que nous connaissons aujourd’hui. Les gens prenaient un bain tous les jours. Ce n’est qu’à la Renaissance que la malpropreté a pris de l’ampleur. Pour remédier à certaines odeurs persistantes, les gens bien nantis avaient recours aux poudres et parfums. À mentionner, Louis XIV n’a pris que trois bains durant toute sa vie et ce sur les conseils de ses médecins mais se lavait toutefois le visage et les mains à l’eau de Cologne tous les matins.
Avis aux amateurs de Braveheart : le droit de cuissage n’était pas le droit du seigneur de dépuceler une jeune mariée mais celui de bénir le lit nuptial en y posant le pied (les époux n’étant pas en train de consommer leur union, bien sûr!!). Désolé pour les nostalgiques de cette époque…
Aujourd’hui nos politiciens sont bien plus » mystérieux » qu’au Moyen-Âge. En effet, la vie des rois était publique de la naissance à la mort : tous pouvaient assister à l’accouchement de la reine. Certaines étaient au bord de l’évanouissement à cause du manque d’air dans la pièce où elles accouchaient (il y avait tellement de personnes présentes).
Le rôle d’un roi était surtout honorifique : son pouvoir lui venait de Dieu et il le transmettait à ses vassaux. L’Hommage au roi était la reconnaissance publique d’un noble envers le rôle divin du roi.
Il y avait beaucoup de nobles qui étaient plus riches et plus puissants que le roi. Ce dernier devait donc veiller à ce que ses » amis » lui soient favorables. Cette différence de revenus a été à l’origine de bien des guerres. À noter que ce n’est qu’au XXe siècle que la famille royale d’Angleterre est devenue la plus riche (elle ne payait pas d’impôt, mais cela a changé en 1995).
La femme était « libérée » au Moyen-Âge. Elle pouvait exercer tous les métiers, se marier selon son choix (sauf dans la noblesse mais il en était de même de l’homme), léguer ses biens à qui elle voulait etc. Elle n’a perdu ses droits qu’à partir de la Renaissance.
Enfin un stéréotype qui tombe. En effet, la broderie était un métier traditionnel de l’homme bien que les femmes nobles s’y adonnent pour se divertir.
Une part importante de l’éducation des nobles consistait à apprendre à jouer d’un instrument de musique, les manières à table, la conversation courtoise et tout ce qui permettait de rendre agréable la vie. Désolé pour les nostalgiques du barbarisme.
Grands espaces, chauffage central, ensoleillement sont aujourd’hui choses courantes. Pourtant les châteaux à l’époque étaient généralement petits, sombres et froids en hiver. Tout pour apprécier notre confort actuel.
La nudité n’avait pas de connotation sexuelle. D’ailleurs les lits (objets de luxe) n’étaient jamais utilisés pour une seule personne. De plus, la baignade se faisait au » naturel » peu importe l’âge ou le sexe. De quoi réjouir les naturistes…
Le passage du temps était calculé en heures canoniques, en saisons, années, règnes (de roi) pas en heures, minutes et secondes. Une des façons de faire cuire un oeuf à la coque était de « le faire cuire durant le temps que cela prend pour réciter trois Pater Noster ».
Bien qu’aujourd’hui les chiffres arabes (1,2,3…) soient d’usage universel, les chiffres romains étaient exclusivement utilisés dans tous les documents au Moyen-Âge.
Durant longtemps, l’année ne débutait pas le 1er janvier mais à Pâques (résurrection du Christ) tout étant axé sur la religion chrétienne.
Les cartes géographiques représentaient souvent l’est en haut (à la place du nord). On voulait ainsi illustrer que Jérusalem (lieu de naissance du Christ) était supérieure à tout.
Le français était la langue universelle de la noblesse et des lettrés et ce même en Angleterre. Richard Coeur de Lion parlait donc français.
Le latin était utilisé dans tous les documents officiels. Fait à noter, une bonne partie de la noblesse ne savait ni lire ni écrire. Toutefois les femmes nobles étaient l’exception.
Les heures de travail n’étaient pas de durée fixe. Il était interdit de travailler à la lumière artificielle afin d’éviter la malfaçon. Les ouvriers et artisans travaillaient donc de plus longues journées l’été que l’hiver.
Le nombre de jours travaillés était sensiblement le même qu’aujourd’hui : la majorité des jours fériés étaient cependant religieux. Le concept de vacances n’existait pas. Désolé pour les vacances de la construction.
On mentionnait une date en fonction de la fête du saint et de la Xième année du règne du roi par exemple le jour de la Saint Patrice durant la troisième année du règne du roi Louis.
Un enfant avait plusieurs parrains et marraines soit autant de personnes que ses parents pouvaient en trouver puisque le taux de mortalité faisait en sorte que la plupart disparaissait avant que l’enfant soit adulte. Imaginer les cadeaux qu’on recevrait aujourd’hui si c’était encore de mise!
Les lépreux devaient se promener avec une crécelle et étaient obligés de faire du bruit à l’approche de toute personne. Ceci afin d’indiquer qu’ils étaient impurs et qu’il ne fallait pas les approcher. On ne leur apportait de la nourriture qu’à une certaine distance afin de ne pas les toucher.
L’université est une invention du Moyen-Âge. De quatre à sept matières étaient enseignées. À mentionner, les mathématiques étaient comprises dans les Arts et la théologie dans les Sciences!!!
Les oubliettes, comme on les imagine, n’ont jamais existé. Ce que l’on prend pour tel était des espaces pour ranger le grain. De même, le donjon n’était pas une prison mais le bâtiment principal du château. Si on vous y jette un jour, considérez-vous comme chanceux.
Les tapis d’orient étaient tellement précieux qu’on les posait sur le mur en tant que décoration. Identique à » Matante Simone » qui met du plastique sur ses divans dans le salon que personne n’a jamais visité.
Les miroirs étaient faits de métal poli et étaient rares. Vous n’auriez que très peu vu le bouton sur votre nez avec ces miroirs. Une façon efficace d’enrayer la vanité…
Vrai ou faux sur le moyen âge? Certaines vérités du Moyen-Âge
Claude Laurent

Saviez-vous que :
Fierabras était un redoutable guerrier sarrasin dans une chanson de Geste du XIIe sciècle. Son nom à donc franchi les sciècles pour devenir l’expression symbolique que nous connaissons.
Richard coeur de Lion, le roi le plus connu de l’histoire d’Angleterre, ne résida même pas un an au total en Grande Bretagne. Il ne partlait même pas l’anglais et préférait de loin ses possessions d’Aquitaine, du Poitou et de Normandie. Mort à Chalus, il est enterré à l’abaye de Fontevraud (France) où on peut voir son gisant.
La célèbre chanson concernant le « bon roi Dagobert » (roi des Francs de 632 à 639) date en fait de la Révolution Française et était destinée à ridiculiser la royauté. Elle aurait été inspirée par la vie mouvementée et débauchée de Dagobert.
Au Moyen Âge, se faire traiter de bourgeois ne choque personne, puisque le mot, issu du latin burgensis, signifie habitant du bourg. Toutefois, être bourgeois ne s’applique pas au premier manant venu s’établir au bourg. Pour être bourgeois, il faut être libre et habiter le bourg depuis un an et un jour. Serfs, pèlerins et artisans itinérants n’ont pas droit au titre de bourgeois et aux privilèges qu’il confère ; mais si l’on possède des maisons dans plusieurs villes, on peut se dire bourgeois dans chacune.
Le prénom Louis provient d’un dérivé du prénom Clovis qui en germano-latin (Chlodowich ou Chlodovechus) signifiait « célèbre par ses combats ».
Les épices sont tellement populaires dans la gastronomie médiévale que leur commerce vient même baptiser les commerçants des gens qui font commerce des denrées alimentaires, les épiciers.
L’expression « mettre la table » à l’époque médiévale avait tout son sens. Même dans les demeures les plus aisées il n’y a pas de pièce réservée aux repas. On devait donc pour pouvoir manger monter la table qui à l’époque était composée d’une simple planche posée sur des tréteaux, que l’on recouvre d’un drap de table, le «doubier».
Le mot « Hasart » vient de l’Arabe « az-zahr » (jeu de dés), il donnera « hasard » et ses dérivés. Le » jeu de Hasart » a été rapporté des Croisades, il se joue à trois dés.
Le mot « roman » avant de devenir la forme littéraire que nous connaissons, correspondait au Moyen Âge à la langue parlée dans certaines régions de la France par le peuple et les chevaliers. Ne connaissant souvent pas le latin, en usage pour les textes officiels, les exploits chevalresques ont été consignés par écrit au cœur d’une littérature destiné à leur usage. C’est ainsi que furent écrits les premiers romans… en roman, cette langue snobée par les ecclésiastiques.
Au Moyen Âge, lorsqu’on versait un « pot de vin », on le faisait sous forme « liquide ». L’expression qu’on utilise aujourd’hui pour décrire une somme illégalement versée à une personne influente était courante dans le vocabulaire médiéval. Mais elle s’entendait alors dans son sens littéral, puisqu’on corrompait son dignitaire avec des cruches ou des jarres de bon vin.
À l’époque médiévale les foires se tenaient les jours de fête. On a donc pris l’habitude d’utiliser le même mot pour désigner un jour de congé et un jour de fête. Le mot latin « feriae » qui désigne les jours consacrés au repos et dont dérive notre expression « jours fériés » est aussi à l’origine des mots « foire » en français, « fair » en anglais, « ferie » et « fiera » en italien, « feria » en espagnol, et « feier » en allemand. Alors depuis l’époque médiévale on fait la fête à la foire les jours de fêtes et c’est la fiesta.
Au Moyen Âge, l’argent est… en argent. C’est en effet de ce métal que sont constituées les pièces de monnaies les plus courantes. La monnaie d’or n’apparaît en Europe qu’au XIIIe siècle, sous la forme de florins ou ducats d’or frappés par les marchands de Florence et de Sienne, ou encore d’écus et de louis d’or émis par les rois de France. Les pièces d’or servent à l’époque surtout aux échanges internationaux. Pour nous maintenant dans notre vocabulaire l’expression « as-tu-de l’argent ? » ne corresponds plus au fait de détenir le métal, mais aux devises en papier, voir même à la capacité de payer avec une carte de plastique ou à puce. Peut-être dirons nous un jour « as-tu des puces ? »
Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait la coutume russe du baiser sur la bouche entre hommes politiques ? Du Moyen Âge, bien sûr, période où le baiser sur la bouche, loin de se limiter à la sensualité, constitue dans l’univers médiéval, un geste aux fonctions multiples. Il se pratique régulièrement entre hommes de la haute société, les laïcs comme les ecclésiastiques, cela comme marque de bienvenue et d’acceptation.
Le fammeux « V-Sign » que l’on fait avec l’index et le majeur en symbole de victoire tire son origine de l’époque médiévale. Lors de la guerre de cent ans, les français tranchaient systématiquement l’index et le majeur des archers anglais qu’ils capturaient pour les rendre inaptes au tir à l’arc. Les archers anglais sur les champs de bataille prirent bien vite l’habitude de montrer tout haut la main tendue leur index et leur majeur intactes en signe de défi.
L’époque médiévale voit naître le trafic des reliques. Au IIIe et IVe siècles, d’étranges rumeurs circulent. On raconte que des miracles se produisent sur la tombe de vertueux personnages ayant consacré leur vie à défendre l’Église. Des aveugles retrouvent la vue, des membres tordus se redressent, des morts sont ressuscités… Seulement voilà, aller prier sur les dernières demeures des saints n’est pas toujours aisé. Aussi établit-on bientôt qu’il n’est pas indispensable de se rendre sur la tombe d’un saint pour bénéficier de sa protection et de ses bienfaits. Le seul contact physique, ou mieux encore, le contact visuel avec une partie de son corps est suffisant. Ainsi naît le culte des reliques. Les saints sont déterrés, et des fragments de leur squelette sont dispersés aux quatre coins de la chrétienté. Toutefois si on devait rassembler les fragments aujourd’hui, il y a fort à parier que nous pourrions retrouver pourrait suffisamment d’os d’un même saint pour en faire deux ou trois. Un miracle dirons nous, tout comme la multiplication des pains.
Dans l’Angleterre médiévale, la récompense offerte pour la tête d’un hors-la-loi était la même que celle pour la tête d’un loup, soit cinq shillings. Ne vous surprenez donc pas de retrouver dans les ballades anglaises l’expression « Wolf head » lorsque l’on réfère à Robin des Bois ou l’un de ses compagnons.
Le purgatoire est une invention de l’Église qui date du XIIe siècle. On crée donc ainsi à l’époque médiévale cette forme de banc de punition comme au hockey où le pêcheur peut peurger ses fautes et accéder éventuellement au ciel. Le purgatoire laisse une chance au pêcheur d’accéder au ciel malgré ses mauvaises actions. Sa « purge » peut être longue, dix ans, cent ans, voire mille ans. Cela laisse donc amplement le temps à ses descendants de prier pour lui ou, mieux encore, de faire des dons à l’Église pour accélérer la manœuvre. Les âmes des défunts viennent même dit-on hanter les vivants pour leur rappeler de contribuer à leur salut. Un « commerce » très lucratif pour l’église vient ainsi de naître.
La découpe du temps : Jusqu’aux années 1100, une journée comptait huit heures. L’Église a ainsi divisé l’horaire journalier selon les huit prières récitées par les moines. Au XIIe siècle, les marchands et les savants découpent le temps à leur convenance afin de graduer les heures de la journée en parties égales. Leurs efforts aboutissent à la création d’un appareil qui bouleversera, et pour longtemps, la perception du temps, l’organisation du travail, voire la conception du monde en Occident : l’horloge mécanique dont le cadran gradué est conçu pour égrener deux cycles de douze heures. À partir de ce moment, une féroce concurrence s’engage. Qui deviendra maître du temps ? Les hommes d’Église et leurs huit heures monastiques ou les tenants de la journée de 24 heures ?
L’expression « tenir le haut du pavé » vient de l’époque médiévale. Cette expression désignant une condition sociale élevée provient d’une caractéristique de la rue médiévale. À cette époque les systèmes d’égouts étaient à peu près inexistants et les immondices et les eaux de pluie se déversent dans les rues. Les porcs laissés souvent en liberté s’occupent d’une partie des vidanges, mais un excédent de déchets s’amasse dans la partie centrale de la rue, creusée en sillon, canivau pour laisser couler les eaux usées. Il était de coutume de laisser la partie haute de la chaussée aux personnes les plus riches, afin qu’elles évitent de souiller leurs vêtements. Elles tenaient donc « le haut du pavé ».
Le sport la plus pratiqué par les communautés villageoises médiévales est le jeu de soule l’ancêtre du soccer-football et du rugby. Deux équipes pouvant compter plusieurs dizaines de participants s’efforcent de s’emparer d’une balle faite de cuir ou de bois et de la conduire au but constitué par une porte, un arbre, un mare ou une marque imprimée au sol. Tous les coups sont permis et le terrain n’est généralement pas délimité. Il y a souvent des blessés, parfois même des morts. On projette la balle (la soule) avec les pieds ou les mains ou encore à l’aide d’une crosse. La soule oppose souvent deux communautés voisines, une fois l’an, au moment de Noël ou d’un carnaval, sur un terrain situé à la limite des paroisses. C’est le moment de régler par le jeu les rivalités entre les villages. En savoir plus sur la soule.
Les tournois de chevaliers du XIIe siècle sont des événements dont on décide du lieu et du jour au dernier moment. Aujourd’hui, quelques heures suffisent pour organiser une activité par téléphone ou par courriel, à l’époque médiévale il faut compter quelques semaines. On choisit les lieux de l’événement entre deux localités, un peu à l’écart des villages ou des villes : de préférence sur un vaste champ sans clôture et on monte le tout prestement.
Les shérifs ne sont pas une invention des Western américains. Le concept provient de l’Angleterre où le pays était divisé en compté (shires) que gouvernait un shérif. Choisi parmi la noblesse ou les chevaliers, les shérifs étaient payés par le roi pour collecter les impôts et faire respecter la loi. Le plus célèbre est sans nul doute le shérif de Nothingham. Bien qu’il s’agit personnage légendaire dans la célèbre légende de Robin des bois, la ville de Nothingham en Angleterre existe pour le vrai et on y retrouve un vrai shérif.
La forêt de Sherwood en 1200 s’étendait sur près de 80km2. C’était une des plus vaste forêt d’Angleterre. Aujourd’hui elle ne couvre à peine plus que 2km2. Robin des Bois pourrait à peine y cacher un chat.
Frère Tuck, le mot anglais tuck désigne la corde que les moines nouaient autour de leur taille en guise de ceinture. Dans l’histoire de Robin des bois si l’office de la langue française était passé par là, on aurait appelé le bon frère Tuck le frère Ceinture.
En anglais le mot hood dans Robin Hood fait référence au fait que Robin devait se cacher dans les bois. Hood en anglais signifie le fait de recouvrir quelque chose. On désigne courrament par hood une forme de capuchon ou capuche que les gens du peuple utilisaient à l’époque médiévale pour se couvrir la tête. On utilise encore l’expression s’encapuchonner lorsqu’il fait froid l’hiver.
Les villes étaient bien moins moins grande qu’aujourd’hui à l’époque médiévale. la population des grandes villes au XIIe siècle : Paris: 150 000, Milan: 100 000, Venise: 90 000 (capitale du commerce méditerranéen), Florence: 80 000, Bruges: 50 000 (le gouvernement des marchands), Londres: 40 000, Amsterdam: 40 000, Rouen: 30 000.
Au Moyen Âge, «Noël !, Noël !» était un cri de réjouissance proclamé par le peuple à n’importe quel moment de l’année, pour saluer un événement heureux. Le crit Noël ! Noël pouvait donc être entendu lors d’un couronnement, une naissance, un mariage etc.
Crier «Haro ! Haro !» sur quelqu’un signifie manifester énergiquement sa réprobation et réclamer un châtiment pour la personne en question. C’était donc le cri que l’on entendait lorsqu’un badaud se faisait couper sa bourse ou un chevalier arracher son manteau.
Voici quelques phrases célèbres et leur origine médiévale :
«Vox populi, vox Dei » (voix du peuple, voix de Dieu). On doit cette devise au théologien anglo-saxon Alcuin (735-804), . Alcuin fut disciple de Bède et l’un des principaux artisans de la renaissance carolingienne, il aida notamment Charlemagne à organiser l’enseignement en Occident.
«Tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens !» Cette phrase aurait été prononcée par Arnaud Amalric, légat du pape Innocent III chargé de réprimer l’hérésie Cathare lors du terrible massacre de Béziers en 1209. Arnaud questionné pour savoir comment distinguer les Cathares des bons chrétiens dans la ville, se serait exclamé avant de lancer ses troupes à l’assaut : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens…». Le massacre de Béziers fit entre 20 000 et 60 000 morts, il marqua le début de la Croisade des Albigeois, qui se termina en 1244 par un autre bain de sang à Montségur, dans le Comté de Foix.
«Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races !»
Ces mots auraient été prononcés par Jacques de Molay – (19 mars 1314), grand-maître de l’Ordre des Templiers, lors de son supplice sur le bûcher de l’île aux Juifs à Paris le 19 mars 1314.
L’Ordre souverain des Chevaliers du Temple de Jérusalem fut fondé en 1128 par Hugues de Payns pour assurer la garde des Lieux Saints de Palestine et protéger les routes des pélerinages.
Au début du XIVe siècle, le roi de France Philippe IV le Bel, lourd emprunteur de l’Ordre, décide de s’attaquer aux Templiers afin de s’approprier leurs richesses. Le 13 octobre 1307, Jacques de Molay, le grand-maître, et les 140 Chevaliers de la maison-mère sont arrêtés à l’Hôtel du Temple sous des chefs d’inculpation douteux (profanation de la croix, idolatrie d’une tête de chat, sodomie), tout comme des centaines d’autres Templiers de Province.
Le procès dure près de sept ans et, un à un, sous les tortures, les Chevaliers du Temple finissent par avouer les crimes qu’on leur impute. Sous la pression de Philippe le Bel, le pape Clément V émet le 3 avril 1312 la bulle Ad providam, annonçant la suppression de l’Ordre.
Le 18 mars 1314, Jacques de Molay, emprisonné depuis octobre 1307 dans la prison du Temple, est conduit devant la cathédrale de Notre-Dame pour entendre le verdict du procès. Mais celui-ci haranguent la foule en disant que leurs aveux ont été volés, que les Templiers n’ont commis aucun crime et sont victimes d’une machination. Les templiers alors condamnés au bûcher.
Le lendemain, 19 mars 1314, sur le bûcher, Jacques de Molay s’écrie : «Pape Clément ! Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite à paraître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste chatîment ! Maudits ! Maudits ! Tous maudits jusqu’à la treizième génération de vos races !»
La malédiction du grand-maître allait s’avérer exact : Clément V meurt le 20 avril 1314 d’étouffement. Philippe le Bel décède dans la nuit du 26 au 27 novembre 1314 d’un ictus cérébral ; ses trois fils mourront dans les 12 années à venir, sans laisser de descendance mâle, mettant ainsi fin à la lignée directe des Capétiens.
«Honi soit qui mal y pense !» Devise des chevaliers de l’ordre de la Jarretière fondé en 1348 par Édouard III Plantagenêt (1312-1377), roi d’Angleterre. Selon la chronique, la comtesse Jeanne de Salisbury avait perdu sa jarretière au cours d’un bal à Calais. Le roi se serait baissé pour ramasser celle-ci en défiant les railleurs par cette réponse courtoise. Il fit alors du ruban bleu l’insigne et la devise de l’odre le plus noble de toute la royauté. Cet ordre a compté avec le temps des empereurs et de nombreux rois parmi ses membres.
«Immensi tremor Oceani» Devise des Chevaliers de l’ordre de St-Michel.
«Pretium non vile laborum» Devise des Chevaliers de l’ordre de la toison d’or.
«Qui m’aime me suive» À peine a-t-il été sacré à Reims que le roi Philippe VI de Valois (1293-1350) part en guerre contre les bourgeois de Bruges, insurgés contre leur seigneur, le comte de Flandre Louis de Nevers. Il demande alors aux barons qui lui ont offert la couronne de l’assister dans cette première campagne. Comme ils se montrent quelque peu réticents, le connétable Gautier de Châtillon leur lance : «Qui a bon coeur trouve toujours bon temps pour la bataille». Et Philippe VI d’ajouter cette turade qui devint célèbre «Qui m’aime me suive».
«A coeur vaillant, rien d’impossible» Telle était la devise de Jacques Coeur (1395 – 1456), homme d’affaire devenu grand argentier du Roi de France Charles VII. Fils d’un marchand de Bourges, Jacques Coeur se lance dans le commerce maritime avec la Turquie, l’Inde et la Chine. Ayant amassé une grande fortune et rendu de nombreux services à la Cour de France, il est nommé Maître des monnaies en 1436 puis Argentier du Roi en 1439. Anobli, nommé au Conseil du Roi et protégé par la maîtresse de ce dernier Agnès Sorel, Jacques Coeur finance largement les dernières campagnes de la guerre de Cent Ans. Très ambitieux, il construit dans sa ville natale l’Hotel qui porte son nom et sur le fronton, duquel est gravée sa devise «A coeurs vaillant, rien impossible».
«La fin justifie les moyens» Philippe van den Clyte (1445-1509), seigneur de Commynes, servit le duc de Bourgogne Charles VIII le Téméraire en qualité de chambellan avant de prendre le parti de son rival, le roi de France Louis XI. Ayant sauvé la mise du roi lors de l’entrevue de Péronne, il en fut récompensé par le titre de sénéchal de Poitou et quantité de richesses. Après une brève disgrâce sous la régence d’Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, il revint au service de Charles VIII et se retira sur ses terres à Argenton-sur-Creuse, où il écrivit ses mémoires. De ces Mémoires en forme de traité de morale politique fut extraite la célèbre formule que nous connaissons qui fut appelée à devenir un proverbe.
«Qui s’y frotte s’y pique» Devise des ducs d’Orléans qui avaient adopté le porc-épic comme emblème. Le roi Louis XII (1462-1515), fils du poète Charles d’Orléans, conserva ces insignes quand il succéda en 1498 à son neveu Charles VIII, mort sans héritier, et épousa la jeune reine devenue veuve Anne de Bretagne… et sa dot.
«Un cheval ! Mon royaume pour un cheval !» Fils de Richard d’York et Duc de Gloucester durant le règne de son frère Edouard IV, Richard III (1452 – 1485) devient régent à la mort de son frère. Séquestrant ses deux neveux Edouard V et le Duc d’York dans la Tour de Londres, il parvient à les faire déclarer enfants illégitimes et est certainement à l’instigation de leur assassinat, qui lui permet de se faire couronner roi le 6 juillet 1483. Le 7 août 1485, Henry Tudor débarque en Angleterre. Une bataille oppose ses partisans à l’armée royale le 22 août 1485 à Bosworth. Richard III y est tué et son armée vaincue. Henry Tudor accède au trône sous le nom de Henry VII mettant ainsi fin à la guerre des Deux-Roses qui opposa les familles des York et des Lancaster de 1454 à 1485. Dans la tragédie Richard III qu’il écrit en 1592, William Shakespeare (1564-1616) prête à Richard III la volonté d’avoir voulu échanger son royaume pour un cheval lors de la bataille de Bosworth, afin de prendre la fuite. Mais ces paroles semblent être une pure invention, prenant place dans la campagne de diffamation dont fut victime Richard III de la part des défenseurs de la dynastie des Tudor.
Voici quelques cri de guerre :
«Mont-joie Saint Denis» Il s’agit du cri de guerre des capétiens, véritable signe de ralliement autour du royaume de France. L’origine de ce cri serait liée à celle des monts-joie, qui sont des collines. Une mont-joie existait à 3km de la basilique de Saint Denis, et avait un caractère sacré par le fait qu’elle aurait été le lieu du martyr de Saint Denis au IIIe sciècle. «Mont-joie Saint Denis» associerait ainsi la royauté à un lieu sacré, comme pour mieux auréoler le pouvoir royal.
«Dieu et mon droit» Cri de guerre des anglais à la Bataille de Crécy où le roi d’Angleterre réclamait son droit à la couronne de France.
«In deffens» (Pour ma défense) Cri de guerre des rois d’Écosse.
«Diex aye dam» (Dieu nous aide) Cri de guerre des ducs de Normandie.
«Montjoie au riche duc / Montjoie Saint-Andrieu» Cri de guerre des ducs de Bourgogne qui vénèrent St-André au lieu de St-Denis.
«Montjoie Anjou» Cri de guerre du roi René, duc d’Anjou.
«Malo au riche duc» Cri de guerre des ducs de Bretagne.
«Notre-Dame Bourbon / Montjoie Bourbon / Montjoie Notre-Dame / Espérence» Cri de guerre des ducs de Bourbon qui vénèrent Notre-Dame.
«Frappez, entrez, rompez tout !» Cri de guerre des ducs de Savoie.
«Vlaenderen die leu» (Flandre le lion) Cri de guerre des comtes de Flandre.
«Passavant li meillor» (Que le plus brave s’avance contre nous) Cri de guerre des comtes de Champagne.
«Au feu ! Au feu !» Cri de guerre des comtes de Bar.
«Saint-Liénard» Cri de guerre des comtes de Limoges.
«Saint-Maurice» Cri de guerre des comtes d’Anjou.
«Chartres» Cri de guerre des comtes de Vendôme.
«Toulouse» Cri de guerre des comtes de Toulouse.
«Place à la bannière» Cri de guerre des comtes de Courcy.
«Dieu aide au premier baron chrétien / Sans errer ni varier» Cri de guerre des seigneurs de Montmorency.
«A Salvaing le plus gorgias» (gorgias = hardi ou richement armé et vêtu) Cri de guerre des seigneurs de Salvaing en Dauphiné.
«À la rescousse» Cri de guerre des seigneurs de Montoison.
«Au plus dru!» Cri de guerre des seigneurs de Tournon.
«Moult me tarde» Cri de guerre de Phillipe le Hardi.
«Ainsi je frappe» Cri de guerre de Charles le Téméraire.
Les textes ci-dessus sont tirés de la page Grimoire sur Château Celtes & Chimères
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