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 Saga : Histoires

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Aidoneus
Philippus Grosbillus
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MessageSujet: Saga : Histoires   Saga : Histoires I_icon_minitimeMer 16 Jan - 12:59

1. Des Mages à l’Esprit libre

1.1 Trèves.

Peu après l’installation des Mages à Trèves, survient un premier événement perturbateur.

Avant le début du scénario, Isaac, leur « logeur » aura reçu la visite de trois marchands de Cologne venus acheter son vin. Ces derniers se montrent très amicaux envers le négociant juif, au contraire des autres commerçants qui ont tendance à le mépriser ouvertement… Les marchands de Cologne appartiennent aux Frères de l’Esprit libre, ce qui les rend très tolérants pour beaucoup de choses.

Alors qu’ils se rendent dans les ruines romaines aux abords de la Cité – pour collecter le Vis de l’amphithéâtre ou découvrir de nouvelles sources… les mages se retrouvent nez à nez avec trois potences érigées en plein milieu de l’ancien Cirque.
Un examen des corps des trois malheureux suppliciés – les marchands de Cologne – indique qu’ils ont été exécutés un peu plus tôt dans la nuit. Leurs vêtements sont déchirés, leurs corps portent des marques de mutilation : ils ont manifestement été torturés. Un poignard portant les lettres SSGG a été déposé sous chacun des corps.

Les trois malheureux marchands ont été percés à jour par l’aubergiste du Blaue Keiler, vil Fehmenote de la Vehmgericht, qui les a identifié comme hérétiques et les a dénoncé au Freigraf local : l’abbé Berthold du monastère de Saint-Maximin. (Ce rôle devrait être dévolu à l’archevêque, mais ce dernier a d’autres préoccupations et s’absente trop souvent pour s’en charger.) Au monastère, on peut trouver les archives de la « Sainte-Cour ».

Il sera important pour les Mages de penser à se prémunir contre un voisinage aussi périlleux… (D’une façon ou d’une autre.)

La présence des poignards siglés, attestant le caractère cérémoniel de l’exécution, devrait préoccuper les Mages : une petite enquête s’impose. Auparavant, un personnage chrétien et pratiquant pourra se préoccuper du salut des âmes des trois défunts : jet de connaissance de l’Eglise, théologie ou connaissance du divin pour y penser. Sinon, si l’un d’entre eux dispose de facultés telles que Seconde Vue ou Sentir le Sacré et le Profane, il pourra percevoir les gémissements des âmes en peine qui aspire à quitter ces lieux pour le repos éternel… Les compétences d’un prêtre sont requises sur place d’urgence ! (S’ils ne disposent pas des compétences ou des sorts nécessaires, les personnages peuvent néanmoins penser à contacter les fantômes des assassinés grâce à la trompette d’Arliandus. Ces derniers ne s’exprimeront que d’une façon confuse mais leur témoignage permet de reconstituer sommairement le déroulement des événements.)

Un ministre peut facilement être réquisitionné à Saint-Siméon ou Sainte-Barbara. Une fois sur le lieu du crime, cependant, il se montrera peut disposer à coopérer. Si les poignards sont restés en place, le prêtre saura directement à qui imputer l’exécution. Même sans cela, il fera vite la déduction et interrogera les Mages : n’auraient-ils pas trouver d’autres éléments sur les lieux avant de l’appeler ?
A partir de là, il se refusera à donner les derniers sacrements aux victimes.
Les personnages devront l’en convaincre, sous peine d’être persécuté par les fantômes des trois marchands, jusqu’à ce qu’ils aient obtenus satisfaction.


Au moins le prêtre pourra-t-il les renseigner sur la nature du supplice : il a été ordonné par la Vehmgericht et ces malheureux sacrilèges n’ont pas droit à l’office sacré, condamnés qu’ils sont à la damnation éternelle… Néanmoins, le curé ne sait pas qui sont les responsables locaux de la Sainte-Cour et s’empressera vers son église dès qu’on aura plus besoin de ses services.

Si les Mages n’ont pas déjà appris tout ce qu’il y avait à savoir par l’intermédiaire des trois défunts, voici comment ils peuvent remonter la piste des Freischöffen :

- Isaac pourra témoigner que les trois marchands logeaient au Blaue Keiler. Ils ont dit être fatigués et David pense qu’ils ont du passer tout leur temps à l’auberge pour se reposer du voyage après avoir fait l’acquisition de leur vin. D’ailleurs leurs mules aussi avaient intérêts à prendre des forces pour porter les barils…
- L’auberge est fermée à cette heure mais si les Mages y regardent de plus près, ils apercevront des lumières venant des écuries, à l’arrière. Trois hommes échangent quelques mots avec l’aubergiste puis emmènent six mules chargées de barils, direction le monastère de Saint-Maximin, au nord de la ville. (Isaac et David n’aiment pas l’abbé qui convoite leurs meilleures vignes…)

L’équipage quitte directement l’auberge par la rue principale (Fleischstrasse) et sort de la ville par la porte nord (Porta Nigra-Simeonpforte). Après quelques minutes de marche à travers les vignes, ils atteignent le portail de Saint-Maximin que deux gros moines referment précipitamment – mais pesamment… derrière le convoi.

Le monastère présente un plan assez basique : un bâtiment principal, longiligne, percé au centre par le portail, se termine par une église, adjacente par son clocher. Trois autres bâtiments forment un carré fermé avec le premier. Les murs font quatre mètres de haut. Une galerie borde les côtés du portail, jusqu’à l’église. On y entrepose des charrettes, du matériel agricole et de viticulture, du fourrage, quelques réserves. En face se trouve le bâtiment résidentiel : cellules, réfectoire, salle du chapitre, bureau de l’abbé, etc. Le bâtiment de droite est occupé par les étables. L’édifice est entouré par les champs, les vignes et les quelques cabanes et chaumières des serfs qui vivent sur place.

Le monastère est endormi et pas vraiment surveillé, il n’est pas très difficile de s’y introduire. Dans le bureau de l’abbé Berthold, en enfilade de sa chambre, on trouvera un secrétaire muni d’un double fond gravé du sigle SSGG. A l’intérieur, des parchemins avec les comptes rendus des derniers procès de la Vehmgericht locale ; à la date d’hier :

Interrogatoire de trois hérétiques du Culte sacrilège de l’Esprit libre :
Les dénommés Werner, Franz et Günther, négociants en vins de Cologne, ont reconnus être des impies appartenant à ladite Confrérie sacrilège. Ils ont reconnu avoir participer depuis longtemps à cette hérésie très détestable, dont ladite ville de Cologne est un des centres les plus actifs. Les détenus ont admis avoir été initiés à la très abominable Confrérie de l’Esprit Libre par ses organisateurs dans la ville de Cologne. Ils ont avoués que les très vilains impies commandant cette hérésie dans ladite cité de Cologne sont Wilhelm Weiss, marchand et Garrinchus, chirurgien. Tous deux résidant à Rheingasse, dans la grande maison de traite, face à Sainte-Marie-en-la-Cité, à Cologne.

En outre, certains éléments suggèrent que ces derniers pratiqueraient la sorcellerie.
Endéans les pouvoirs qui lui sont conférés par le Très Haut, la Sainte-Cour de Trèves condamne les prévenus à subir la mort par la hart.
Des messagers ont été dépêchés à nos Frères de Cologne afin d’arrêter au plus tôt les pratiques impies et très horribles sacrilèges de l’hérétique confrérie de l’Esprit libre, pour la plus grande gloire de Notre Seigneur et conformément à sa Toute Puissante Volonté.
Amen.
Berthold, Freigraf.


Seule petite frayeur pour nos Mages : au moment où le premier d’entre eux pénètre dans la cour du monastère, les cloches se mettent à sonner et des lumières apparaissent dans le bâtiment d’en face. Il est 2.30h, on sonne Mâtines et les moines se rendent à la chapelle pour servir l’office divin. L’élévation de l’aura divine à ce moment peut éventuellement perturbé quelques sorts lancés au préalable. Sinon, les personnages auront le champ libre dans le bâtiment résidentiel, tout le monde étant sorti.
Un jet de Théologie (très difficile) permettra d’en savoir plus sur les Frères de l’Esprit libre ou un personnage peut prendre le risque de s’attarder un peu dans le bureau de l’abbé et découvrir quelques documents sur le sujet.

2.1 Cologne.

Pas d’incidents majeurs pendant le voyage, juste quelques ennuis avec les « Barons - voyous » pour donner envie aux mages de s’en occuper…
Arrivée de nuit à Cologne, la maison de la Rheingrasse semble tranquille au premier abord mais les suppôts de la Vehmgericht s’y tiennent en embuscade, attendant les deux Magi.

Wilhelm Weiss et Garrinchus assistent actuellement à une Grand’Messe de l’Esprit Libre, sous couvert de leur rituel, le Portail de saint Nerius. (Quand les personnages les auront retrouvés, ils feront aussi la connaissance de l’abbé Marcus de Lahnstein - ou de Lorch - qui interviendra dans le scénario suivant.)

Pour retrouver les deux Mages :

Un des vieux servants de Rheingasse, en piteux état après le passage de la Vehmgericht, pourra informer les PJs du lieu de réunion habituel de la Confrérie : il s’agit d’une clairière à environ une lieue, à l’écart de la route d’Aachen.

En entrant dans la forêt, les Pjs aperçoivent des lueurs de torches, un peu partout entre les arbres. Des membres de la Sainte Cour fouillent activement les bois, dans l’espoir de mettre la main sur les impies qui s’y terrent. Déjà, les jeunes mages peuvent entendre les cris d’un infortune couple qui s’est fait prendre, en essayant de s’éclipser. (« Vous ne les trouverez jamais, le Seigneur les protège ! »)

Les PJs devraient pouvoir repérer avant les membres de la Vehmgericht : en effet, les Frères de l’Esprit libre sont dissimulés à l’intérieur d’un regio divin, créé à l’aide d’un rituel, « Le Portail de saint Nerius ».
Hélas, sa durée est très spécifique : il existera tant qu’il sera nourris par la dévotion de ses occupants. Or, les Frères chantent sans relâche depuis le début de la soirée, certains se sont livrés à des danses, des célébrations épuisantes – à base de vin de messe et d’encens aux senteurs exotiques, d’épices d’orient… et les chants faiblissent peu à peu. Wilhelm et Garrinchus, qui tente d’encourager leurs amis, sont eux aussi exténués. Il serait bon que les PJs arrivent à écarter les membres de la Vehmgericht à temps pour éviter un bain de sang. Notons que leur façon d’agir devrait aussi éviter trop d’effusions, histoire que les autorités locales ne prennent pas conscience des événements qui se déroulent. (A ce moment, ou même plus tard, si des indices étranges et flagrants sont restés dans la forêt.)

Une fois que les Frères pourront regagner leur domicile sans danger, les deux mages de Rheingasse remercieront chaleureusement leurs Sodales. Ils se montreront néanmoins inquiets pour leur avenir à Cologne, une fois qu’ils auront connaissance du destin de leur retraite. Ils évoqueront à ce propos le sort tragique des mages de l’ancienne alliance Treverorum. Les PJs peuvent avoir la bonne idée de leur offrir asile, le temps que tout cela se tasse un peu. Si c’est le cas, quelques artisans et commerçants de la ville, notables bien connus, demanderont qu’ils les prennent aussi sous leur protection. Ils craignent d’être reconnus et persécutés, ils ont peur pour leur famille…

Si un ou plusieurs des PJs remplissent toutes ces conditions avec brio, ils peuvent gagner une réputation « sauveurs », type « sympathisants de l’esprit libre », à +1.

2. La Goule de Lahnstein ou de Lorch.


L’Abbé Markus, homme pieux et un peu naïf, a reçu d’un Franciscain itinérant le De Potestate Summi Divini in rebus spiritualibus, par Hildegarde de Bingen.
Connaissant de réputation la sainte érudite et ses travaux, Markus a été enchanté d’acquérir un ouvrage si précieux, et d’une telle rareté…
Malheureusement, déguisés sous cette belle apparence de religion, le Dominicain est en réalité un agent de Radegast, et le De Potestate, un livre d’incantations maléfiques…
Le Faux contient bien quelques maximes étonnantes, mais l’esprit ouvert de Markus n’est pas perturbé pour si peu… Si bien qu’il s’est mis à fermement croire à ce qu’il lisait, et à mettre en pratique ces nouveaux enseignements.
(« The Ghoul of Saint-Lazare », possibilité de suite avec « Festival of the Damned » : relier ça avec le festival de la « Pierre de Bacchus » à Baccharach, si les Mages sont installés sur l’île de Pfalz.)


Assassinat d’Englebert Ier Archevêque de Cologne, Prince-Evêque de Liège : Le meurtre a été perpétré par la faction fanatique corrompue de la Vehmgericht que l’archevêque commençait à retenir un peu… (Cf. Les Impiétés de Triamore.)

3. Les impiétés de Triamore.


Le père Nicolas, vicaire général de Liège s’est récemment distingué en débusquant une enclave d’hérétiques Cathares dans la Principauté. Membre de la Vehmgericht, originaire de la petite noblesse, il convoite le siège d’évêque depuis qu’ Englebert donne des signes de fatigue.
Après avoir entendu des rumeurs concernant Triamore, il a décidé que ce combat serait son prochain marchepied vers la Mitre et la Crosse. Il est soutenu dans ses projets par les Nobles de la région qui convoitent depuis très longtemps le Manoir de l’Alliance. Les prêtres de la région ont été priés d’intensifier leurs sermons contre ces « pratiques diaboliques », d’instaurer la méfiance envers l’Alliance. De plus, une jeune femme de chambre, Graziella, venue chercher du travail il y a six mois à Triamore, travaille comme espionne pour le compte du vicaire. Elle fait des rapports réguliers (et très imaginatifs) au Père Hugo du Bois de Haillot, sur les activités des Magi. Ils ont depuis amassé une quantité conséquente de « preuves ».

Le Fou de Dieu : Evêque en bons termes avec Triamore. Campagne anti-sorcellerie du vicaire Nicolas, très habilement servie par les « preuves » glanées par Graziella, son espionne personnelle dans la place. Pour accélérer les choses en vue de l’arrivée prochaine du légat pontifical, le vicaire a engagé quelques malandrins pour « ensorceler » les villages alentours et intensifier encore l’inimitié envers l’Alliance. Devant la dégradation dramatique des événements, les Mages de Triamore demandent l’aide des compagnons des PJs : les Mages étant assez peu adaptés à la situation, leurs propres compagnons trop connus dans la région.


4. Les Pirates ne meurent jamais.


Enquête quaesitoriale à Waddenzee demandée par Tabanus, message à Earmelt :

« Nouvelle accusation d’Oculus Septentrionalis envers Waddenzee qui leur aurait couler un navire supplémentaire. Besoin de renforts : rejoignez-moi à Lübeck, à l’auberge de Novgorod. Si vous disposez d’une ou deux personnes sûres et solides avec vous : accordez-leur des lettres d’autorités et emmenez-les avec vous. Une petite force vulgaire pourrait aussi être utile. Faites vite. Signé Tabanus de Guernicus, Quaesitor ayant droit. »

Tabanus est trop bien connu des mages du Rhin pour utiliser le prétexte d’une « visite de courtoisie » à Waddenzee sans éveiller la méfiance. Par contre, les PJs n’ont pas encore fait beaucoup parler d’eux dans le Tribunal. Ils peuvent se présenter mine de rien à Waddenzee, qui ne pourra refuser l’hospitalité due aux Peregrinatores, et mener l’enquête.

Lucas Von Beck perd le contrôle des servants mort-vivants qu’il a réveillé dans le cimetière de Drenthe. Fidèles à leur ancienne nature, ils se mettent à piller la région. Cette affaire parvient aux oreilles du nouvel archevêque de Cologne…


5. Les Mages Missionnaires


Fascinés par le pouvoir divin, certains Magi, comme ceux du Prieuré de Saint-Nerius prennent conscience du rôle qu’ils ont à jouer, à l’instar des prêtres, pour faire progresser le Royaume de Dieu. Malheureusement, certains autres donnent un sens tout différent à cette mission : les suivants de Sol Invictus ont adopté une attitude plus proche de la Mission, voire de la croisade. Ils ne sont pas étrangers à la chute de l’Alliance d’Oakdell, peuplée de Diedne et alliée du lignage d’ Hercynius de Waldherz.

Peu avant la Guerre du Schisme quelques Mages de Bonisagus et de Tremere ainsi que des Quaesitores ont pris conscience que la Maison Diedne maîtrisait la magie spontanée bien mieux que le reste de l’Ordre. Elle la pratiquait de façon bien plus puissante que Diedne elle-même, par sécurité, ne l’avait laissé voir à Bonisagus. Leur faiblesse résidait dans le fait qu’ils ne maîtrisaient pas sa théorie autant que les autres Maisons. Au cours des siècles, néanmoins, des Diedne se sont montrés aussi doués pour comprendre les théories de Bonisagus que leurs confrères, et les ont intégrées à leurs capacités innées, en faisant des Mages bien plus puissants que les autres Maisons. Tremere, paranoïaque, a pris peur en premier et entraîné les autres Primi des « lignées pures » dans sa haine des druides païens de Diedne.

La Grande Bibliothèque de Durenmar conserve encore des traces et des témoignages de ces événements : correspondances, réunions, conspirations, assassinats, etc. Occultes de Bonisagus, l’ancien bibliothécaire, appartenant à une faction « open-minded » de sa Maison, en a déjà exhumée certaines et il poursuit ses recherches. Entre autres découvertes : des observations de Toques Rouges ou de membres de Sol Invictus qui mettent en garde, par missive, quelques Archimages éminents sur les pratiques de la Maison Diedne.


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