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 Histoire & Culture Vulgaire

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Aidoneus
Philippus Grosbillus
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MessageSujet: Histoire & Culture Vulgaire   Histoire & Culture Vulgaire I_icon_minitimeDim 19 Oct - 17:22


Des siècles de culture, d'érudition et de romance ont durablement influencé la culture du Tribunal. Des spectres de la tradition romaine qui hantent toujours la région aux étranges pratiques païennes des Âges Sombres , les échos du passé résonnent toujours dans le tumulte du présent.

Les Provinces Romaines

Le Tribunal de Provence était autrefois habité par des tribus celtes, avec lesquelles les colons grecs qui ont fondé Marseilles commerçaient. L'arrivée des Romains en 125 AC provoqua la division de la région en deux provinces : la Novempopulanie, au nord-ouest et la Narbonnaise, au sud-est. Toulouse était la capitale des Volques, un peuple celtique qui pratiquait le sacrifice d'objets précieux en les jetant dans le lac sur les rives duquel leur cité avait été fondée. En 106 AC, le gouverneur romain draina le lac pour en voler les trésors, ce qui outragea la population locale et déclencha une révolte. Les Toulousains reçurent l'aide d'une peuplade germanique, les Cimbres, et parvinrent finalement à défaire les Romains en 105 AC, à la bataille d'Orange. Les Romains revinrent en force quelques années plus tard et pacifièrent la région, mais ils ne retrouvèrent jamais le trésor perdu…
En 419 de notre ère, les Romains abandonnèrent la région pour se replier vers leur capitale et la défendre contre les incursions barbares. Les Wisigoths déferlèrent alors sur la région et l'incorporèrent à leur royaume. La cité d'Arles leur résista pendant des décennies, avant de capituler finalement en 472, submergée par les envahisseurs. Jusqu'à ce jour, les reliques de l'époque romaine continue de parsemer le paysage, entremêlées avec les monuments érigés par les Fées ou les Géants.

L'Avènement de la Chrétienté

La Parole du Christ fut apportée dans la région par les tous premiers disciples de Jésus. Marie-Madeleine et la Vierge débarquèrent en personne à Saintes-Maries-de-la-Mer, accompagnées de Lazare – que le Christ avait relevé d'entre les morts et qui devint le premier évêque de Marseilles. La zone demeura toutefois loyale à la religion romaine jusqu'au martyre de saint Saturnin, évêque de Toulouse, qui inspira de nombreuses nouvelles conversions. Après sa mort, le pouvoir du Culte de Mercure sur la cité s'estompa et Toulouse devint un centre florissant du Christiannisme.

Le Royaume Gothique de Septimania

Tandis que le pouvoir romain déclinait, les Wisigoths colonisaient la région. Disciples de l'Arianisme, ils servaient les légions en tant que foederati (alliés, auxiliaires). En remerciement de leur service militaire, ils reçurent des droits sur les terres qu'ils défendaient. En 475, ils renoncèrent à leurs droits sur la Narbonnaise à l'est du Rhône en échange de la reconnaissance par l'empire de leur totale indépendance. Un royaume Wisigoth fut créé, nommé Septimania en l'honneur de ses sept cités, dont Toulouse devint la capitale.
En 507, les Francs menés par le grand roi Clovis vainquirent les Wisigoths, amorçant le déclin de leur royaume, qui demeura jusqu'en 720, son pouvoir désormais recentré autour de Barcelone. Les Wisigoths s'étaient convertis au christianisme dans les alentours du sixième siècle ; néanmoins la persistance de la culture païenne était forte et la dévotion au Culte de Mercure ne s'éteint totalement que plus tard. Ce sont ces reliques païennes et les secrets des flamenses, les anciens prêtres romains, que recherchaient Apromor et Priamitus lorsqu'ils s'établirent dans la région et c'est leur héritage qui a servi de base à la renaissance du Culte Hermétique de Mercure tel qu'il est encore pratiqué à l'alliance d'Aedes Mercurii.

La Conquête Franque

A l'aube du septième siècle, les Francs, un peuple nordique, avait largement repoussé les Wisigoths. La dynastie mérovingienne souffrait d'incessants troubles internes : usurpations, assassinats, etc. et un âge sombre d'anarchie et de famine s'abattit sur la région. Dans le royaume d'Arles, les nombreuses anciennes cités romaines furent abandonnées et sombèrent dans la ruine et l'oubli. Seule Marseilles prospéra. Les rébellions étaient fréquentes et les seigneurs de Toulouse recherchaient l'autonomie : ils adoptèrent finalement le titre de Duc et devinrent, de fait, complètement indépendants du trône franc.
En 719, les Maures prirent Narbonne et marchèrent sur Toulouse. Le roi des Francs n'offrit aucune aide et pourtant, en 721, le Duc Odon, seigneur de Toulouse et de Gascogne, brisa l'avancée maure. Cela donna la possibilité à Charles Martel et à ses vassaux francs de se préparer et d'obtenir leur célèbre victoire en 732, à Tours, et de mettre un terme à la progression des Maures en Europe.
Les Francs conquirent les restes de la Septimania en 759 et leur pouvoir embrasse désormais la région toute entière. Néanmoins, les ducs francs du sud ont  soif de souveraineté : ils se rebellent fréquemment et, en réponse, subissent les raids dévastateurs, les pillages et les sacs de leurs suzerains du Nord.[/size][/justify]


Dernière édition par Griaule le Dim 19 Oct - 17:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire & Culture Vulgaire   Histoire & Culture Vulgaire I_icon_minitimeDim 19 Oct - 17:24

Pillards !
Au milieu du IXe siècle, les Vikings établissent des camps tout au long de la côte ouest de la France. Les Francs subissent de nombreuses défaites, infligées par les hommes du Nord et leur allié, le roi Pépin II d'Aquitaine, qui cherche à obtenir son indépendance du roi franc Charles le Chauve.
Les mages du Tribunal évitent d'abord le conflit avant que les rumeurs concernant d'étranges chamans runiques ne les poussent à agir contre les magiciens du Nord. Les Vikings ne sont néanmoins pas l'unique menace qui sévit à cette époque : Marseilles est saccagée par des pirates arabes en 838, par des corsaires byzantins en 849 et plus tard encore par des Normands qui lancent des raids depuis des camps établis en Camargue.
La Gascogne compte en ce temps là de nombreuses alliances Diedne, mais leur isolationnisme et leur manque d'investissement dans ces conflits endémiques et dans la défense du Tribunal provoquent un fort ressentiment au sein de la Maison Flambeau, avec les résultats que l'on connaît.
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MessageSujet: Re: Histoire & Culture Vulgaire   Histoire & Culture Vulgaire I_icon_minitimeDim 19 Oct - 17:25

Les Comtes de Toulouse
A partir du XIe siècle, les Comtes de Toulouse sont, de fait, indépendants du roi des Francs, très éloigné. Leur fortune varie au cours du temps, mais elle atteint son zénith sous le règne de Raimond IV, comte de Saint-Gilles et Marquis d'Arles (1093 – 1105). Cette période voit l'avènement de la littérature occitane et de la culture courtoise des Troubadours qui rendront la région célèbre.
Les comtes de Toulouse guerroient constamment et conspirent en permanence contre leurs grands rivaux que sont les comtes de Foix, dans les Pyrénées, et les Trencavel de Carcassonne et Béziers. Ils se querellent fréquemment avec les évêques de Toulouse, qui partage avec eux le pouvoir judiciaire sur la cité. D'une manière générale, les comtes recherchent le soutien populaire et dispensent généreusement privilèges et exemptions des devoirs féodaux. Résultat, Toulouse compte littéralement des centaines de chevaliers, chacun détenant son propre château sur son petit bout de terre et affrontant ses voisins au cours d'interminables vendettas, allant parfois jusqu'à s'immiscer dans les affaires politiques et les conflits entre Toulouse, les Trencavel et le roi d'Aragon.

Les Troubadours
Les troubadours sont originaires de la Gascogne et de l'Aquitaine, mais vont propager leur culture en Provence et, plus tard, jusqu'en Italie et en Espagne. Les premiers d'entre eux proviennent généralement de la noblesse, mais on en trouve plus tard qui viennent de tous les milieux.
Les Troubadours composent des chansons d'amour, mais aussi des chants politiques. Les chansons d'amour exprime l'amour courtois, tradition dans laquelle un noble chevalier déclare son amour pour la femme d'un autre – normalement d'un rang plus élevé – et tente d'obtenir son attention. Elle le rejette d'abord, puis lui accorde finalement ses faveurs, suivant les règles bien établies de la fin amor. Habituellement, ce type de récit vante plutôt une romance chaste et de nature spirituelle, mais on en trouve aussi qui évoque l'amour charnel. Dans tous les cas, l'idéal proposé reste plutôt du domaine de l'amour pur que d'une vulgaire séries de relations adultérines.
Les Troubadours voyagent à travers le pays, non pas pour vendre leurs services en tant que simples divertissements, mais pour rechercher le mécénat d'un grand seigneur et résider quelques temps à sa cour. Les Troubadours sont plus rares en Gascogne et à Toulouse pendant la croisade, car on soupçonne facilement ces artistes itinérants d'être des espions ou des sympathisants cathares.
La culture de l'amour courtois rencontre souvent l'opposition de l’Église, des maris jaloux et de ceux qui croient simplement qu'elle encourage l'immoralité. De nombreux Troubadours courent donc le risque de se créer des ennemis, et il n'est pas rare qu'ils en payent le prix. Durant la croisade des Albigeois, un bon nombre se sont fait tuer ou ont été contraint à l'exil.
Tous les musiciens itinérants ne sont cependant pas des troubadours : beaucoup sont de simples ménestrels qui se contentent de chanter la poésie et de jouer les œuvres composées par les premiers. Les femmes troubadours existent aussi, on les appelle trobairitz, en occitan.
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MessageSujet: Re: Histoire & Culture Vulgaire   Histoire & Culture Vulgaire I_icon_minitimeDim 19 Oct - 17:26


La Croisade des Albigeois


L'histoire récente du Tribunal a été marquée par les horreurs & les atrocités de ce conflit. Cette violence, actuellement retombée, a eu un important impact sur la majorité des habitants du Tribunal. La raison première de la croisade est la forte présence de l'hérésie dans le sud. Les hérétiques sont nombreux dans la région et on en trouve de différentes obédiences dans tout le Tribunal, mais les plus célèbres d'entre eux sont les Cathares, qui ont été la cible principale de la croisade.
Regagner des Âmes
Les hérésies existent depuis des siècles, mais, en 1145, un célèbre prédicateur, Bernard de Clairvaux, a été envoyé pour ramener les hérétiques du sud dans le giron de l’Église. Il a été plutôt bien reçu dans les cités qu'il a visité, mais a été accueilli, dans les campagnes, par les insultes et les menaces. En 1163, le Concile de Tours condamne les hérétiques et soumet les Cathares à l'anathème. Cette condamnation n'a cependant que peu d'impact, les nobles locaux n'imaginant guère prendre les armes contre leurs propres voisins et compatriotes.
En 1179, les hérétiques sont à nouveau condamnés par le Concile du Latran, appelant tous les bons Chrétiens à prendre les armes contre eux. Le cardinal d'Albino mènera une campagne couronnée par le succès militaire, mais qui échouera à convertir la plupart des hérétiques. Constatant ces échecs successifs, le pape envoie en 1203 deux légats dans la région, mais leur mission ne fera que révéler un problème supplémentaire.
Le sud possède en effet un nombre remarquable d’évêques très riches et corrompus, qui négligent leurs devoirs et sont pourtant très difficiles à déposer en raison de nombreuses protections dont ils disposent. Ces évêques ont généralement très mal pris l'intervention directe du pape dans ce qu'ils considèrent comme leurs affaires privées et ne collaborent absolument pas avec leur hiérarchie.
Le Pape a donc, encore une fois, créé un nouveau légat : un certain Arnaud Amaury. Un des nouveaux évêques qu'il a nommé, Foulque de Toulouse, découvre à ses dépens que sa fonction est désormais tellement détestée dans la cité qu'il ne peut se permettre de se déplacer sans escorte, sous peine d'être assassiné. Amaury constate aussi que la noblesse locale ne s'oppose absolument pas aux hérétiques et, en 1207, le Comte Raymond VI de Toulouse est excommunié pour avoir abrité des Cathares dans ses châteaux.
En 1208, alors qu'il semble désormais certain que le pape Innocent III va appeler à la croisade contre les Cathares, Raymond VI essaye de gagner du temps et accepte de rencontrer les légats. Les négociations se passent mal et, poussé par la colère et la frustration, Raymond VI finit par menacer les légats papaux de mort. Ces derniers fuient dans la nuit vers Arles. Avant de pouvoir effectuer leur traversée, ils célèbrent une messe nocturne dont s'absente l'un des représentants, Pierre de Castelnau, pour s'enquérir de leur passeur. Arrivé sur la berge du fleuve, il est confronté à un chevalier masqué qui le met immédiatement à mort.
Le pape est enragé par cette nouvelle et se laisse convaincre que le meurtre a été commandité par Raymond VI. Arnaud Amaury et Foulque de Toulouse voyagent à l'étranger pour prêcher la croisade. Le Pape promet à tous les participants d'effacer leurs dettes envers les prêteurs Juifs et une part du butin de tous les établissements hérétiques évacués. Tous les petits nobles de France, de l'Empire et d'ailleurs, tous les seconds fils sans patrimoine, se jettent sur l'occasion et prennent les armes pour descendre dans le sud se tailler une part du gâteau.



L'armée des Croisés s'assemble à Lyon. Sentant venir le désastre, Raymond VI s'y rend et essaye de faire amende honorable, allant jusqu'à subir une humiliante pénitence, mené qu'il est à travers la ville, pieds nus, vêtu d'une simple bure, une corde autour du cou. Son excommunication est levée, mais il est contraint de renvoyer tous les mercenaires et les Juifs à son service, de céder sept de ses châteaux à l’Église, et de commencer immédiatement à châtier les hérétiques présents sur ses terres. Personne ne s'attendait à ce qu'il se plie à ces conditions, mais, en juin 1209, il commet l'impensable et se joint à la Croisade qui avait été, à l'origine, déclarée contre lui, la privant ainsi de sa cible principale. L'armée des Croisés se tournent maintenant vers les terres des Trencavel, la deuxième grande Maison du Sud.


« Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les Siens ! »
Alors que la Croisade approche de Montpellier, un certain Raymond-Roger Trencavel, vicomte de Béziers, demande l'autorisation de la rejoindre. Arnaud Amaury, ayant déjà perdu sa cible de Toulouse, vu que Raymond VI a rusé et a rejoint la croisade, refuse. Raymond-Roger évacue alors Béziers avec la population juive de la ville, afin de la mettre à l'abri, et se réfugie à Carcassonne.

L'armée des Croisés, accompagnés de toute une foule de truands et autres soldats de fortune campe devant Béziers. Les jeunes défenseurs de la ville, constatant que les chevaliers restent en retrait et que seuls des voyous armés de couteaux et sans armure sont à leur porte, décident de tenter une sortie, afin de les éliminer avant que l'assaut ne soit donné. L'attaque semble être une réussite jusqu'à ce que, étonnamment, la bande de pillards ne parviennent à renverser la tendance : à ce moment, ils se jettent dans la ville et sont bientôt rejoints par les chevaliers qui, voyant les portes ouvertes, sonnent la charge. C'est à ce moment que, selon la rumeur, alors qu'un massacre sans précédent se déroule sous ses yeux, un des chefs des Croisés se tourne vers Arnaud Amaury, le légat papal, lui demandant comment, dans cette cohue, distinguer les bons chrétiens des hérétiques.
Tuez-tous, lui aurait alors répondu Amaury, Dieu reconnaîtra les Siens. Quinze mille âmes, sans doute, auront trouvé la mort en ce jour noir, peut-être le double.
Traîtrise à Carcassonne.
Quand l'armée croisée arrive devant la cité fortifiée de Carcassonne, il paraît clair que celle-ci peut soutenir un très long siège. Les croisés assiègent néanmoins et, au mois d'août, Raymond-Rogier Trencavel se décide finalement à négocier. Il quitte la cité pour rencontrer ses adversaires et, par traîtrise, ceux-ci l'emprisonnent et le contraignent à accepter leurs conditions. La cité finit par ses rendre et sa garnison et sa population sont épargnées, mais la ville elle-même est pillée par les Croisés qui y dérobent de nombreux trésors.
Un nouveau leader
Après avoir accompli leur quarante jours de services, la plupart des nobles de haut parage qui participent à la croisade sans y poursuivre d'intérêt particulier, se retirent. Les croisés restant élisent un chevalier de petite extraction, Simon de Montfort, comme nouveau chef. Ce dernier a perdu ses territoires d'Angleterre après qu'une charte du roi Jean ait décrété qu'un chevalier ne pouvait pas détenir de terres à la fois du roi de France et du roi d'Angleterre. Montfort décide de conserver ses possessions françaises, mais est déterminé à les agrandir en se taillant un fief dans le sud.
Ce nouveau chef ambitieux et plein d'avarice commet les pires atrocités de la croisade en essayant de soumettre une population hostile. Il se déclare lui-même vicomte de Béziers et de Carcassonne, mais son hommage est rejeté par le roi d'Aragon qui ne veut pas de lui comme vassal. Montfort poursuit néanmoins le conflit et parvient à saisir de nombreux châteaux et villes et finit par s'imposer comme nouveau seigneur des terres des Trencavel.
Un dernier espoir de paix ?
En 1211, Pierre d'Aragon décide de reconnaître de Montfort comme vicomte de Béziers, dans l'espoir de parvenir à une conclusion pacifique de la guerre. Raymond IV rencontre lui aussi, une nouvelle fois, les légats, espérant mettre fin à la croisade. Les termes des Croisés sont inacceptables et le sud répond par la guerre totale. De nouveaux massacres sont commis. Finalement, après une longue campagne dans les domaines du nord, Montfort met le siège devant Toulouse. Les habitants loyaux à l’Église se tournent vers l’évêque Foulques : ce dernier leur ordonne de soumettre la cité et d'abandonner leur comte ou de souffrir le même sort que les hérétiques. Les habitants sont outragés par ces consignes et Foulques est obligé de fuir la ville, alors même que le siège de Montfort n'aboutit pas et qu'il échoue à pénétrer les murailles de la capitale.
A partir de ce moment, le roi Pierre d'Aragon prend fermement le parti des habitants du sud qui sont également rejoints par le comte de Foix. Ça commence à sentir le roussi pour les croisés étrangers qui se retrouvent maintenant en nette infériorité numérique.
Malheureusement, Pierre d'Aragon est tué au combat quelques mois plus tard, ce qui inflige un sérieux revers à la résistance, qui va s'affaiblir pendant plusieurs années. En 1215, Montfort entre triomphalement dans Toulouse et s'y installe. Une révolte populaire tente de l'en chasser, mais elle est écrasée avec difficulté par les envahisseurs.
En 1217, à la surprise générale, Raymond retrourne à Toulouse alors que Montfort est en campagne dans le nord. A son retour, Simon de Montfort trouve les portes de la villes barrées contre lui et Raymond réinstauré comme comte, il assiège donc la ville une nouvelle fois. Quelques mois plus tard, une arme de siège met finalement un terme aux hostilités directes, un projectile venant s'écraser directement sur la tête de Montfort.
Beaucoup dans le Tribunal soupçonne que ce coup chanceux serait du à un engin magique conçu par le fameux mage Tres Ex Miscellanea, dont les machines de sièges auraient également été utilisées dans la destruction de l'alliance de la Crète des Brumes…
[justify]Une deuxième croisade a été déclarée en 1219, dans un effort pour intégré un sud soumis au grand royaume de France. Après un massacre supplémentaire, cette nouvelle croisade échoue finalement devant les portes de Toulouse et, aujourd'hui, le comte Raymond est à nouveau installé sur son trône et, en pleine ascension, en train de reprendre progressivement le contrôle total de ses fiefs.
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